À propos

Coquelicot des villes, pourquoi ce nom?

D’abord parce que le coquelicot est une fleur que j’affectionne tout particulièrement et le rouge est ma couleur préférée.

Le coquelicot est une fleur sauvage, celui que vous voyez dans les jardins n’est pas un coquelicot mais un pavot. Ils sont de la même famille et très ressemblants.

Le coquelicot est rebelle et fragile à la fois, essayez de le cueillir, et il fane aussitôt, il ne vous offrira jamais sa fraîcheur et sa beauté si vous voulez vous l’accaparer. Il n’est beau que quand il est libre au milieu d’un champs.

La fleur des champs par excellence, à l’heure où nos villes ne sont que bitume et goudron, imaginez le pied-de-nez que serait un coquelicot de ville!

Pourquoi cette photo?

C’est une photo de Anna Tremewan, je trouve qu’elle symbolise bien ce que je veux à travers ce blog. Le coquelicot qui sort de sa zone de confort, qui transgresse les règles, ici symbolisées ici par les barreaux de la grille.  Le coquelicot qui sort des sentiers battus avec douceur.

Qui suis-je?

Je m’appelle Cécile.

Je vis en Bretagne avec mon conjoint Nicolas et nos 2 enfants Lou (5 ans) et Arthur (3 ans). J’ai des rêves plein la tête et ce blog a pour objectif de m’aider à les concrétiser.

Chargée de projets en aménagement du territoire et développement durable, j’ai un boulot qui me passionne, je mets en place des tas de projets qui ont du sens pour moi… Je vis avec mon compagnon Nicolas dans un cadre idyllique sur une île en Bretagne. Et nos enfants Lou et Arthur nous comblent de bonheur.

Puis ma mission de 4 ans s’achève. Mon conjoint loue des kayaks l’été, ça marche plutôt bien mais l’activité est trop saisonnière pour en vivre.

Nous décidons donc de déménager sur le continent. Nicolas est propriétaire d’une maison en Bretagne Nord, c’est là que nous posons nos valises. Je ne retrouve pas de boulot dans le développement durable. Arthur n’a que 4 mois, je l’allaite encore et Lou n’a que 2 ans à l’époque. Ils ont besoin de moi. Je fais un bilan de compétences, et très vite je me mets à mon compte. Je me lance dans la papeterie événementielle en créant mon entreprise Mon faire-part est unique. Je crée des faire-part, menus, marques-places, plan de tables sur-mesure… pour des mariages, naissances, baptêmes. Cette activité créative me plaît et me permet de rester à la maison avec mes enfants.

Commence quelques travaux dans la maison que j’essaie d’arranger selon mes goûts. Nicolas retrouve du travail mais avec des horaires compliqués. Les enfants ne dorment pas la nuit… ça dure 4 ans.

Je suis épuisée, je n’en peux plus, je dors dans ma voiture, je ne supporte plus mes enfants, je suis un zombie, la maison est en chaos, je hurle sur mes enfants comme une hystérique, moi qui prône la parentalité bienveillante, un comble!… bref, je suis à bout.

Je ne supporte plus cette maison. Je suis envahie de choses, je croule sous les objets qui n’ont pas de place, et qui traînent des jours et des jours, je perds un temps fou à chercher mes affaires… Mon atelier est dans le salon, il y en a partout, les petits grandissent, touchent à tout, ce n’est plus vivable.

Je finis par consulter, le verdict tombe: « Madame, vous faites une dépression post partum et un burn out ». Antidépresseurs, anxiolitique, somnifère… la totale!

En janvier 2019, je dors 16h par jour, et je décide de reprendre ma vie en main. Je commence par vider la maison.

Dans ce blog, je vous raconte tout mon cheminement, les étapes et comment je remonte la pente tout doucement.

Aujourd’hui j’ai trouvé un équilibre entre vie pro, vie perso, parentalité, créativité… Avec mon conjoint, nous nous formons à la parentalité créative, nous réfléchissons à notre rôle de parents, aux valeurs que nous souhaitons transmettre à nos enfants et la relation nous voulons avoir avec eux.

Je suis aujourd’hui prof dans un lycée et je suis en parallèle une formation pour devenir hypnothérapeute.

Crédit photo: Anna Tremewan